Les coups de cœur en matière d’expression culinaire se
faisant plutôt rares, autant les signaler, même, si il faut voyager cette fois
ci vers le Grand Nord.
Et c’est à Copenhague que se trouve le restaurant Cofoco,
à deux pas de la Gare centrale et du célèbre parc d’attractions Tivoli.
Copenhague étant une ville de taille modeste, tout est à proximité et à
quelques minutes de marche soyez rassuré, car
le quartier où se trouve le restaurant Cofoco n’a pas
réellement grand intérêt et ne pourrait faire la prétention, avouons le, d’une visite spéciale, donc autant s’y rendre uniquement pour dîner.
Copenhague devrait vous évoquer d’emblée, au-delà de la Petite Sirène, le nom
et le talent de René Redezpi qui s’est vu attribué le titre de meilleur
cuisinier au monde plusieurs années de suite par la presse anglo saxonne.
Nous sommes certes loin ici d’un menu ultra créatif et
designé, mais plus dans la célébration et l’association fort heureuse des
produits du cru.
Dans un menu à 285 DKK, 4 plats vous sont proposés, ainsi
qu’une courte carte où vous pourrez piocher dans des plats proposés en portion
dégustation (généreuse toutefois)
Les intitulés sont construits dans la plus pure
abstraction où ne sont abordés qu’un trio d’ingrédients ce qui pourrait laisser
présager du pire comme du meilleur.
Et forcément, si
l’entrée arrive et que l’on s’attendait à ne manger que de vulgaires noix de saint
jacques avec des tomates et du cresson : le plat est plutôt transcendé par son apparente simplicité.
Les noix de Saint Jacques sont ici parfaitement saisies puis accompagnées non pas de tomates mais de 3 variétés de tomates, sélectionnées et déclinées selon leur texture : cuite, crue, confite, en jus, et la magie du plat se termine sur de la croustillance, comme si on avait pris soin d’apporter au plat tous les goûts et les textures que nos sens seraient en droit d’attendre et ça marche plutôt bien !
Les noix de Saint Jacques sont ici parfaitement saisies puis accompagnées non pas de tomates mais de 3 variétés de tomates, sélectionnées et déclinées selon leur texture : cuite, crue, confite, en jus, et la magie du plat se termine sur de la croustillance, comme si on avait pris soin d’apporter au plat tous les goûts et les textures que nos sens seraient en droit d’attendre et ça marche plutôt bien !
Ce qui fonctionne surtout, c’est l’effet de surprise du
lieu, intimiste et confiné, d’une carte joliment timide qui ne relève pas à sa
lecture tout le talent qu’on le met dans les assiettes.
Cofoco n’est pas qu’un restaurant c’est aussi un empire,
regroupant 7 autres restaurant fondés sur des concepts et des ambiances différentes
(cuisine française traditionnelle avec les 3 petits cochons, cuisine transalpine pour Vespa et Spuntino et
le dernier né : Oysters & Grill où sont proposés au poids viandes et
poissons), ainsi que 3 concepts de take away, un magazine culinaire, un service de
traiteur et enfin une boutique en ligne…Donc si l’été vous le permet, faîtes un
détour par Copenhague et laissez-vous porter par cette capitale qui est en
passe très certainement de devenir une référence en matière culinaire.
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